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Le mouvement des jeunes de la diaspora burkinabé en Cote d’Ivoire (MJDB-CI) a distingué des femmes ce samedi 13 mars 2010 à l’espace Inch’Allah, à l’occasion d’une cérémonie qu’il a organisé à la faveur de la journée internationale des femmes.
C’était en présence de nombreuses personnalités administratives et politiques ivoiriennes ou burkinabés au nombre desquelles messieurs Robert Hien (représentant du consul du Burkina et SEM Emile Ibouldo Ambassadeur du Burkina en Côte d’Ivoire), Zabré (président de la Banque Internationale du Burkina), Wayoro Guy Charles (directeur de cabinet représentant le Maire N’dohi Yapi Raymond, parrain de la manifestation).
Devant plus de 3.000 personnes, ces femmes ont été distinguées pour leur bravoure et les initiatives qu’elles mènent sur le terrain en vue d’améliorer la vie de la société.
Il s’agissait entre autres de mesdames Sarah Sawadogo, Assetou Ouédraogo, Eté Oulaï, Bamba Missata, Mariam Lamizana Traoré ( par ailleurs Représentante de Bourahima Badini, le Facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou en Côte d’Ivoire) et surtout du Professeur Jacqueline Lohouès Oble (candidate indépendante aux prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire).
Invitée spéciale des organisateurs, Mme Oble, en plus de sa distinction a été magnifiée par les différents orateurs qui se sont succédés à la tribune du MJDB-CI, pour son courage. Saisissant l’occasion à lui offerte, la juriste a d’abord félicité mademoiselle Rosine Tanada, présidente du comité d’organisation et Désiré Yaméogo le premier responsable du MJDB-CI pour ce rassemblement qui démontrait une fois de plus la parfaite harmonie entre les ivoiriens et leurs frères de la Cedeao. Puis, se prononçant sur le sens même de cette journée Jacqueline Oble d’encourager les femmes à prendre leurs responsabilités parce qu’à son avis "personne ne mènera le combat pour le respect de nos droits à notre place". La candidate indépendante aux prochaines élections présidentielles citera pour cela Henry Lopès qui écrivait dans tribaliques : « qui ne fait pas la politique subit la politique ».
Et pour ne pas rallonger la souffrance de ses concitoyens, elle affirme s’être présentée parce qu’elle ne s’explique pas que son peuple souffre tant alors que le pays a tant de richesses.
A son avis il s’impose une révision des comportements au plus haut niveau de la société pour qu’il y ait une bonne distribution de ces richesses, condition sine qua non à l’épanouissement des peuples. Et pour cela elle se propose comme l’alternative.
Mais cela doit se faire dans la démocratie avec la reconnaissance des droits de chacun. C’est pourquoi le professeur Oble, en tant que juriste conseillera en même temps aux étrangers non naturalisés de s’abstenir de prendre part au débat politique et de se conformer à la loi de leur pays d’accueil.
A ceux qui ont acquis la nationalité dans les procédures légales elle a demandé d’user de leur droit parce que la loi les mettait désormais au même niveau que tous.
En somme, une belle journée à laquelle Jacqueline Lohouès Oble a rompu l’applaudimètre.
Par Lucien Déconens
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